L'Illusion th��trale - Lectures compl�mentaires
Denis Diderot, Paradoxe sur le com�dien
Selon Diderot, il vaut mieux jouer de r�flexion que jouer d'�me, car lorsque l'on joue de r�flexion on peut reproduire la m�me performance d'un soir � l'autre, on ne peut que s'am�liorer, alors que quand on joue d'�me on ne peut pas reproduire la m�me performance, puisque l'�motion que l'on ressent n'est pas ressentie avec la m�me intensit� selon les jours.
Un bon com�dien ne doit donc pas s'identifier au personnage qu'il joue.
Moli�re, L'impromptu de Versailles
Un impromptu est une semi-improvisation li�e � une circonstance.
Ici, la pi�ce cadre est pr�sente de la 2nde � la 3�me r�plique et reprend � la derni�re.
Dans ce texte, Moli�re a les trois r�les: la position de metteur en sc�ne, de com�dien et d'auteur. Ainsi, par le biais d'un acteur (Br�court), il r�pond aux attaques qui lui sont faites: on l'accuse de repr�senter sur sc�ne telle ou telle personne pour s'en moquer. Il rappelle donc le but de la com�die qui est de �repr�senter en g�n�ral tous les d�fauts des hommes, et principalement des hommes de notre si�cle� (l. 26-27). Cela est � rapprocher de la devise de la com�die: Castigat Ridendo Mores. On peint les gens que l'on rencontre, qui repr�sente chacun 100 personnes. Moli�re d�crit donc beaucoup de personnes et non une en particulier. Il veut repr�senter l'homme universel. C'est ce qui diff�rencie com�die de pamphlet.
Jean Giraudoux, L'impromptu de Versailles
Giraudoux r�pond � ses d�tracteurs qui lui reprochent d'�crire du th��tre trop litt�raire. Pendant que les com�diens r�p�tent Electre, de Giraudoux, le directeur du th��tre appara�t et semble ridicule.
Mais pour Giraudoux, l'essentiel n'est pas de comprendre mais de percevoir, sentir, ressentir car le spectacle est bas� sur un texte bien �crit.
�Le th��tre n'est pas un th�or�me, mais un spectacle, pas une le�on, mais un filtre� (l. 30-31). Ce n'est pas un th�or�me puisqu'il ne cherche pas � montrer une v�rit�. On critique donc le th��tre d'id�es ainsi que le r�alisme au th��tre. Il ne doit pas y avoir de morale. Mais c'est bien un filtre de la r�alit�: il la transforme par le biais de l'�criture, en cr�ant l'illusion, en enchantant le monde r�el.
Le th��tre n'est pas � comprendre mais il permet de comprendre le monde. Il y a ici un jeu sur le mot �comprendre�